Enjeux de l'eau

• L'érosion est jugé comme étant la problématique prioritaire dans le bassin versant de Portneuf par les intervenants du secteur.
• Elle cause un risque naturel aux aménagement, ouvrages et personnes (valeur foncière des terrains en bord de cours d'eau ou plan d'eau). Ce risque varie dans le secteur dépendamment de la vulnérabilité des berges et de la proximité des infrastructures par rapport aux zones vulnérables ainsi que de la fréquence et de l’intensité de l’érosion.
• Causes potentielles : Dans le secteur Portneuf, les intervenants jugent que la perte de milieux naturels, l’artificialisation des rives, le drainage agricole et le marnage résultant de la gestion des barrages sont les principales causes de l’amplification de l’érosion des berges.
• Les deux barrages les plus importants, de forte contenance, sont ceux des lacs Sergent et Sept-Îles.

Perçu dans tout le sous bassin versant de Portneuf cette problématique affecte particulièrement les berges des rivières Chaude et Portneuf.

• 1. Effectuer la gestion des barrages par bassin versant
• 1.1. Acquérir des connaissances sur la gestion des barrages des lacs Sept-Îles et Sergent
• 1.2. Sensibiliser et concerter les gestionnaires de barrages des lac Sept-Îles et Sergent
• 2. Conserver et restaurer des milieux naturels
• 2.1. Restaurer des milieux humides
• 2.2. Restaurer des bandes riveraines

• 14 % des répondants du bassin versant pensent que l’approvisionnement en eau potable ne constitue pas une problématique sur le territoire
• 13 % l’ont identifié en tant que première problématique en importance (2e position après l'érosion).
• La ville de Lac-Sergent ne possède pas de réseau d’aqueduc. Tous les résidents s’approvisionnent donc en eau potable à partir de puits privés.
• Portneuf est à la recherche d'une nouvelle source en eau potable pour combler ses besoins en eau pour le service incendie ainsi qu’en prévision de développements futurs.
• Les activités se déroulant sur les aires d’alimentations des sources risquent de contaminer les eaux souterraines.

Causes principales :

• La majorité des répondants du bassin versant de la rivière Portneuf affirment qu’ils ne récupèrent pas les eaux de pluie pour l’arrosage et l’entretien extérieur. Le gaspillage d’eau par les citoyens du bassin versant de la rivière Portneuf implique des quantités d’eau prélevées plus grande que leur recharge.
  

• L’imperméabilisation des sols, qui est un phénomène lié à la déforestation et au développement urbain et industriel, a un impact sur la recharge des nappes d’eau souterraine.
  

Perçu dans tout le sous bassin versant de Portneuf cette problématique affecte particulièrement les sous bassins versants des rivières Portneuf et a décharge du Lac Sergent.

• 1. Acquérir des données concernant l’eau potable
• 1.1. Regrouper et diffuser les données sur la qualité de l’eau brute et distribuée
• 1.2. Participer à la stratégie québécoise d’économie d’eau potable
• 2. Améliorer la prise en compte de l’eau potable dans la planification territoriale
• 2.1. Réaliser une campagne de sensibilisation auprès des aménagistes et des urbanistes
• 2.2. Réaliser un plan de conservation et de protection des sources d’approvisionnement en eau potable

• 13 % des répondants ont identifié la dégradation des habitats aquatiques pour la flore et la faune en tant que première problématique en importance sur le bassin versant de la rivière Portneuf. Au cours des cinq prochaines années, les acteurs de l’eau souhaitent travailler en priorité sur la dégradation et la perte d’écosystèmes aquatiques et riveraines.
• L’omble de fontaine est présent dans les sous-bassins versants de la rivière Chaude, des Sept-Îles, Portneuf et de la Décharge du lac Sergent. Elle n’est toutefois pas recensée sur l’ensemble des stations du bassin, indiquant ainsi de potentielles contraintes de connectivité entre les habitats.
• Le bassin versant de Portneuf abrite vraisemblablement de la truite arc en ciel, une espèce exotique envahissante.
• Absence bande riveraine autour du lac sergent et présence de myriophylle, une espèce exotique envahissante. Une campagne de revégétalisation a eu lieu de 2007 à 2009.
• Bande riveraine lac Sept-Îles déficiente.

Causes potentielles :

• Les acteurs identifient le déboisement des bandes riveraines liées au développement résidentiel, le batillage des embarcations à moteur, la diminution de la qualité de l’eau et les obstacles à la libre circulation du poisson comme les principales causes de la dégradation des écosystèmes aquatiques et riverains.
• En milieu agricole, très peu de bandes riveraines de cours d’eau sont en mesure d’assurer ses fonctions écologiques.

Perçu dans tout le sous bassin versant de Portneuf cette problématique affecte particulièrement les sous bassins versants des rivières Portneuf et a décharge du Lac Sergent.

• 1. Restaurer et protéger les bandes riveraines
• 1.1. Identifier et cartographier l’indice de qualité des bandes riveraines
• 1.2. Restaurer les bandes riveraines inadéquates
• 1.3. Mettre en place un programme de mise aux normes des bandes riveraines
• 2. Concilier l’usage des embarcations à moteur au maintien des écosystèmes riverains
• 2.1. Réaliser une campagne de sensibilisation
• 2.2. Gérer la circulation nautique sur les plans et des cours d’eau selon la vulnérabilité et l’importance des écosystèmes aquatiques et riverains présents

• Des caractérisations partielles ont permis de constater que ces milieux abritent différentes espèces fauniques et floristiques à statut précaire, dont la Belette pygmée et l’Engoulevent d’Amérique, deux espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables. Les caractérisations réalisées ont permis de dénoter la présence de travaux illégaux mettant en péril certains milieux humides.
• Problématique perçue sur l'ensemble du bassin versant de Portneuf comme 3eme préoccupation d'importance.

Causes potentielles :

Les acteurs de l’eau du secteur sont d’avis que les activités nautiques à proximité des milieux humides et le développement résidentiel sont les principales causes de la dégradation des écosystèmes humides du secteur.

• 1. Acquérir des connaissances sur des écosystèmes humides
• 1.1. Réaliser la cartographie détaillée des milieux humides
• 1.2. Inventorier les milieux humides
• 1.3. Évaluer la valeur écologique des milieux humides
• 2. Prévenir des travaux en milieu humide
• 2.1. Élaborer un plan de conservation volontaire des milieux humides
• 2.2. Réaliser une campagne de sensibilisation

• Les acteurs de l’eau souhaitent s’attaquer à la contamination de l’eau de surface dans le bassin versant de la rivière Portneuf.
• L'eau de la rivière Portneuf se dégrade d'amont en aval qualité devient variable et généralement mauvaise. À la sortie du lac Sept-Îles, l’eau est de bonne qualité, mais sa qualité devient très variable et généralement mauvaise, douteuse ou satisfaisante à l'embouchure de la rivière Portneuf.
• Station sur la rivière Portneuf, juste en aval de l'embouchure de la rivière Blanche : Les coliformes fécaux, les MES, le phosphore, les nitrites-nitrates et l’azote ammoniacal ont tous présenté, à un moment, des concentrations excédant les critères de qualité d’eau.
• La qualité générale de l’eau des rivières Sept-Îles, Chaude et Le Grand Ruisseau est particulièrement affecté par le phosphore, les coliformes fécaux et les matières en suspension. La qualité des eaux de ces cours d’eau est jugée douteuse et risque de compromettre certains usages
• Pour la décharge du lac Sergent il y a présence de cyanobactérie, de coliforme totaux, de phosphore et azote à la limite des critères acceptable.
• Les lacs Sept-Îles, Sergent, Aulnaie, Val des Pins, Ventre rouge, Trait carré et à la roche ont dépassé leur capacité de support en phosphore
• Les lacs Sergent et Sept-Îles auraient des signes d'eutrophisation.

Tous le bassin versant de Portneuf.

• 1. Réduire les charges en phosphore, en coliformes fécaux et en matières en suspension
• 1.1. Réglementer relativement au contrôle de l’érosion ou intégrer des mesures de contrôle de l’érosion à l’émission de permis
• 1.2. Restaurer les bandes riveraines inadéquates
• 1.3. Élaborer un programme de réduction des débordements du réseau d’égouts
• 1.4. Adopter une bonne gestion des sels et abrasifs de voirie
• 1.5. Adopter une bonne gestion du drainage routier
• 1.6. Adopter des pratiques culturales favorisant la conservation des sols
• 2. Réduire le risque de contamination en provenance des systèmes individuels de traitement des eaux usées
• 2.1. Réaliser une campagne de sensibilisation
• 2.2. Mettre en place un programme de surveillance des systèmes individuels de traitement des eaux usées

• 17% des répondants ont identifié la dégradation des habitats aquatiques pour la flore et la faune en tant que première problématique en importance sur le territoire d'intervention du secteur La Chevrotière.
• Connectivité entre les habitats du poisson compromis.
• Rivière la Chevrotière abrite de la truite arc en ciel, une espèce exotique préoccupantes.
• Rivière du Moulin qualité précaire (ISB grossier, 2007).

Causes potentielles :

Selon les acteurs du milieu le secteur recèle de nombreux ponceaux qui ne sont pas aux normes, limitant ainsi la circulation du poisson. D’autres obstructions, telles des petits barrages artisanaux illégaux et des embâcles naturels, sont susceptibles d’être présents et de nuire à la connectivité des habitats.

Perçu sur l'ensemble du secteur de la Chevrotière.

• 1. Améliorer la qualité des habitats aquatiques
• 1.1 Élaborer un programme de mise aux normes des ponceaux
• 1.2 Éliminer les obstructions sur les cours d'eau

• Bien que 11% des répondants du secteur La Chevrotière pensent que l’approvisionnement en eau potable ne constitue pas une problématique sur le territoire, il s’est avéré que 17% l’ont identifié en tant que première problématique en importance.
• Les intervenants du secteur considèrent que le risque de contamination des sources d’approvisionnement et le gaspillage d’eau potable devraient être réduits.
• Les concentrations en nitrite nitrate des eaux sont en augmentation.

Causes potentielles :

• La contamination des puits en nitrite nitrate peuvent être d'origine agricole.
• La baisse du niveau des nappes phréatiques peut être dû au gaspillage de l'eau potable (majorité des répondant du secteur de la Chevrotière ne récupère pas l'eau de pluie pour les activités extérieures)

Perçu sur l'ensemble du secteur de la Chevrotière.

• 1. Réduire les risques de contamination des sources d’approvisionnement de l’eau potable.
• 1.1 Réaliser un plan de conservation et de protection des sources d’approvisionnement en eau potable.
• 1.2 Campagne de sensibilisation des propriétaires de puits privées.
• 2. Réduire le gaspillage d’eau potable.
• 2.1 Adhérer au programme d’économie d’eau potable.
• 2.2. Participer à la stratégie québécoise d’économie d’eau potable.

• L'au à l’embouchure de la rivière La Chevrotière était de qualité « douteuse » (IQBP) en 2012 principalement à cause d'une concentration trop élevé en phosphore total. De plus il y a eu le dépassement des coliformes fécaux, MES, phosphore total, nitrites-nitrates et chlorophylle a totale.
• Dans le sous bassin versant du moulin l'IQBP, les coliformes fécaux, les MES, le phosphore, les nitrites nitrates et l’azote ammoniacal ont tous présentés à un moment des concentrations excédant les critères de qualité d’eau.
• À Deschambault-Grondines environ 40% des installations septiques ne seraient pas conformes et plusieurs résidences ne possèderaient aucun système de traitement.
• Entre 2001 et 2011, 1709 débordements provenant des ouvrages de surverse des réseaux d’égouts sont survenus
  dans le secteur de la Chevrotière, dont plus d’une centaine par temps sec.

Causes potentielles :

• Les bassins versants du secteur La Chevrotière sont fortement marqués par l’agriculture. Les intervenants jugent que l’accès du bétail aux cours d’eau, l’érosion des sols et le ruissellement de surface sont les principales sources de sédiments, d’éléments nutritifs et de coliformes fécaux en provenance du milieu agricole. De plus, plusieurs bandes riveraines ne permettraient pas de remplir leur fonction de rétention des sédiments, des nutriments et d’autres contaminants.

Sous bassins versants de la Chevrotière, du Moulin, du petit moulin à eau et d'autres sbv orphelins.

• 1 Réduire les apports en sédiments, en éléments nutritifs et en coliformes fécaux aux cours d'eau
• 1.1. Installer des clôtures pour retirer l’accès du bétail aux cours d’eau
• 1.2. Promouvoir les pratiques culturales limitant l’érosion du sol
• 1.3. Aménager des structures servant à limiter le ruissellement provenant des champs
• 1.4. Restaurer les bandes riveraines inadéquates
• 2 Réduire le risque de contamination en provenance des eaux usées
• 2.1. Adopter un programme de mise aux normes et de suivi des installations septiques
• 2.2. Élaborer un plan de contrôle et de réduction des débordements

• Plusieurs sites d'érosion dans le sous bassin versant de la Chevrotière avec MES élevée dans la rivière Chevrotière.
• Un site d'érosion dans un sous bassin versant orphelin.
• Un site d'érosion dans le sous bassin Belle-Isle mais MES bas dans la rivière Belle-Isle. La population perçoit l'érosion comme une priorité pour ce sous bassin versant même s'il n'y a qu'un site d'érosion.

Causes potentielles :

• Territoire occupé par l'agriculture et bien drainée à cause de la nature du sol. Il y a une augmentation du débit des cours d'eau dans le secteur de la Chevrotière à cause des terres agricoles.
• Concentration MES liée au phénomène d'érosion diffuse (provient terre et culture).
• En milieu urbain, les surfaces imperméables associées aux réseaux d’égouts pluviaux contribuent également à intensifier l’érosion des berges.

Dans le sous bassin versant de la Chevrotière surtout, mais aussi présent dans les sous bassin versant Belle-Isle et un sbv orphelin.

• 1 Réduire les quantités d'eau provenant du drainage
• 1.1 Élaborer un plan de gestion des eaux pluviales
• 1.2 Aménager des ouvrages hydroagricoles
• 1.3 Évaluer l'effet du drainage des terres agricoles sur le débit en rivière
• 2 Restauration des milieux naturels
• 2.1 Restaurer les bandes riveraines
• 2.2 Restaurer les milieux humides

• Les acteurs de l’eau du secteur s’entendent pour dire que les services écologiques des écosystèmes humides doivent être promus davantage. Ils reconnaissent également que les milieux humides doivent être mieux protégés dans le secteur. À leur avis, la qualité des bandes riveraines du secteur est généralement faible. De plus, elles seraient déficientes en regard de la politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables. Ils estiment donc que les bandes riveraines existantes doivent être protégées et que celles qui sont dégradées doivent être restaurées.

• 1 Promouvoir les services écologiques des écosystèmes humides
• 1.1 Réaliser une campagne de sensibilisation
• 1.2 Intégrer un volet sur les milieux humides dans le programme scolaire de la région
• 2. Protéger et restaurer les milieux humides
• 2.1 Élaborer un plan de conservation et de restauration volontaire des milieux humides,
• 2.2 Élaborer un plan régional de conservation des milieux humides
• 3. Protéger et restaurer les bandes riveraines :
• 3.1 Adopter un programme de mise aux normes des bandes riveraines

• Les acteurs de l’eau du sous-secteur Sainte-Anne Nord ont également identifié la contamination de l’eau de surface comme principale problématique.
• Dépassement Coliformes fécaux sur la rivière Bras-de-Nord occasionnelle.
• Rivière Jacquot a sa qualité qui devient douteuse après des épisodes de pluies
• Lac Alain et Oasis ont certains signes d'eutrophisation
• Plusieurs plans d'eau dépassent leur capacité de support (Soixante arpents, Clémenceau, Tonti, Alain, Rita et Oasis)
• SBV Sainte-Anne, Sainte-Christine, dépassement coliforme fécaux et phosphore.

Causes potentielles :

Les intervenants souhaitent réduire le risque de contamination en provenance des systèmes municipaux et
individuels de traitement des eaux usées en plus de réduire les apports en abrasifs aux cours et plans d’eau. La
majorité de la population du sous-secteur utilise un système individuel de traitement des eaux usées et selon des
acteurs, certains systèmes sont problématiques, notamment dans le bassin de la rivière Bras-du-Nord. De plus, entre
2001 et 2011, les ouvrages de surverse de la municipalité de Saint-Raymond ont débordé plus de 600 fois, fort
probablement dans la rivière Sainte-Anne, rejetant ainsi des eaux usées non traitées. Selon des acteurs, l’utilisation
des abrasifs par les municipalités est perçue comme une source significative d’apport en sédiments aux cours d’eau
pour laquelle il est souhaitable d’intervenir.

Surtout les sous bassins versants Bras-du-Nord, Jacquot et Sainte-Anne.

• 1. Réduire le risque en provenance des systèmes municipaux de traitement des eaux usées
• 1.1. Adopter un programme de détection des raccordements croisés
• 1.2. Élaborer un plan de contrôle et de réduction des débordements
• 2. Réduire les apports en abrasifs
• 2.1. Élaborer un plan de gestion environnementale des sels de voirie
• 3. Réduire le risque de contamination en provenance des systèmes individuels de traitement des eaux usées
• 3.1. Adopter un programme de mise aux normes des installations septiques

• La dégradation des écosystèmes aquatiques et riverains est la seconde problématique en importance selon les acteurs de l’eau du sous-secteur.
• Dans les rivières Jacquot, Bras-du-Nord et Sainte-Anne, on recense des espèces d’intérêt pour la pêche sportive (perchaude et/ou omble de fontaine). Toutefois, on y retrouve également une espèce jugée indésirable, le meunier noir. On retrouve également une espèce exotique préoccupante, ou potentiellement préoccupante, dans la rivière Sainte-Anne à la hauteur de Sainte-Christine-d ’Auvergne, soit la truite arc-en-ciel.
• En 2005, les concentrations d’oxygène dissous mesurées aux lacs Alain, de l’Oasis et du Pont de Pierre ne permettaient pas de protéger la vie aquatique sur toute la profondeur du lac.

• Bande riveraine déficientes ou en mauvaise état rivière Sainte-Anne dû aux pressions urbaines et agricoles.

Surtout les sous bassins versants Bras-du-Nord, Jacquot et Sainte-Anne.

• 1. Concilier les activités humaines à l’habitat du castor.
• 1.1. Élaborer une stratégie de gestion intégrée du castor et de son habitat.

• Les acteurs de l’eau du sous-secteur Nord considère les inondations comme la troisième problématique en importance.
• La municipalité de Saint-Raymond est particulièrement affectée par les débordements des rivières Sainte-Anne et Bras-du-Nord. Une part importante de son territoire est située en zone inondable, c’est-à-dire une zone où est présent le risque d’inondation. D’ailleurs, près de 22 % du périmètre urbain de Saint-Raymond est situé en zone inondable, ce qui englobe193 bâtiments.

Causes potentielles :

• Embâcle de glace centre ville de Saint-Raymond.

Sous-bassin versant de Bras-du-Nord et de Sainte-Anne.

• 1. Acquérir des connaissances sur les risques d’inondation
• 1.1. Étudier la dynamique de formation des embâcles de glace
• 1.2. Acquérir les plans de gestion des eaux retenues des barrages
• 1.3. Créer un comité aviseur

• La dégradation et la perte d’écosystèmes humides est la quatrième problématique la plus importante selon les acteurs de l’eau pour le sous-secteur Sainte-Anne Nord.
• On retrouve cinq écosystèmes forestiers exceptionnels/ forêts anciennes, dans le sous-secteur Sainte Anne Nord. Ces écosystèmes sont situés sur les rives de cours d’eau (Sainte-Anne, Chézine et un tributaire du lac du Parcours) et de lacs (Petit Lac Alexandre, du Sauvage). Le Parc riverain de la Sainte-Anne abrite deux espèces d’oiseau susceptibles d’être désignées vulnérables ou menacées. Situés essentiellement dans les Laurentides méridionales et en terre publique, les milieux humides du sous-secteur sont essentiellement des marécages et des tourbières. La tourbière Chute-Panet abrite quatre espèces floristiques susceptibles d’être désignées vulnérables ou menacées.

• 1. Promouvoir les services écologiques des milieux humides
• 1.1. Réaliser une campagne de sensibilisation
• 1.2. Intégrer un volet sur les milieux humides dans le programme scolaire de la région
• 1.3. Adopter un programme éducatif en milieu humide

• L'indice QBP6 est de qualité douteuse à l'embouchure de la rivière Charest (IDEC =D, coliforme F. ++ et MES ++ et Phosphore tot. ++ et chlorophylle tot. ++). L'indice IQBP6 est de qualité douteuse pour la rivière blanche (IDEC = D, MES ++ et chlorophylle tot. ++). L'indice QBP6 est de qualité douteuse à l'embouchure de la rivière Niagarette (coliforme F. ++ et MES ++ et Nitrite/nitrate++ et chlorophylle tot. ++) et IDEC=D sur petite Niagarette
• Dans le sous bassin versant de la rivière Sainte Anne présence de coliforme fécaux et de phosphore à l'embouchure.
• Plusieurs lacs, dont les lacs Carillon, Perreault, Froid, Long et Montauban, présentent certains signes d’eutrophisation et, théoriquement, plusieurs lacs, dont les lacs Charest, Émeraude et Perreault, auraient dépassé leur capacité de support en phosphore. Les lacs Blanc et Perreault ont connus des épisodes de floraison de cyanobactéries

Causes potentielles :

Selon les intervenants, les bandes riveraines inadéquates, l’érosion des sols et le risque de contamination des systèmes individuels de traitement des eaux usées sont les principaux responsables de la contamination de l’eau de surface. En effet, les bassins versants du sous-secteur Sainte-Anne Sud sont fortement marqués par l’activité agricole. Seulement une minorité d’agriculteurs pratiqueraient le travail réduit du sol. De plus, des inspections indiquent que certaines bandes riveraines sont inexistantes, inadéquates et non conformes dans ce sous-secteur. De plus, des données partielles concernant les systèmes individuels de traitements des eaux usées indiquent que ceux-ci figurent parmi les principales causes d’apport en phosphore de certains lacs du sous-secteur.

Les sous bassin versant Niagarette, Charest, Noire et Sainte-Anne.

• 1. Restaurer et protéger les bandes riveraines
• 1.1. Identifier et cartographier l’indice de qualité des bandes riveraines
• 1.2. Restaurer les bandes riveraines inadéquates
• 1.3. Adopter un programme de mise aux normes des bandes riveraines
• 2. Réduire l’érosion des sols
• 2.1. Promouvoir les pratiques culturales limitant l’érosion du sol
• 2.2. Établir un code de navigation limitant le batillage dans les zones sensibles
• 3. Réduire le risque de contamination en provenance des systèmes individuels de traitement des eaux usées
• 3.1. Adopter un programme de mise aux normes des installations septiques

La dégradation des écosystèmes aquatiques est la seconde problématique en importance selon les acteurs de l’eau de Sainte-Anne Sud.

La qualité des écosystèmes aquatiques du sous-secteur Sainte-Anne Sud est inégale. D’une part, on recense l’omble de fontaine (espèce sensible à la pollution) dans l’ensemble des sous-bassins du sous-secteur. De plus, les lacs Long, Montauban et Blanc sont réputés pour abriter le touladi, une espèce qui n’est pas en danger au Québec, mais dont la situation demeure préoccupante. L’embouchure de la rivière Sainte-Anne accueille la fraie d’une population de poulamon atlantique.

• D’autre part, la rivière Charest a des concentrations de plomb, de zinc et de cadmium qui posent problème à la protection de la vie aquatique.
• En 2005, les concentrations d’oxygène dissous mesurées aux lacs Carillon, Charest, Perreault et Sainte-Anne ne permettaient pas de protéger la vie aquatique sur toute la profondeur du lac.
• Le meunier noir (espèce indésirable) est également présent dans l’ensemble des sous-bassins du sous-secteur.
• Les bandes riveraines sont déficientes ou en mauvais états sur le ruisseau Gendron, les rivière Niagarette, Sainte-Anne, Charest et Blanche.
• La classe de qualité ISB est précaire pour la rivière Blanche.

Causes potentielles :

• Les bandes riveraines sont en mauvais état dû aux pressions urbaines et agricoles.
• La rivière Charest est significativement affectée par l’ancien site minier de Notre-Dame-de-Montauban.

Les sous bassin versant Niagarette, Charest, Noire et Sainte-Anne.

• 1. Restaurer et aménager l’habitat du poisson
• 1.1. Identifier et cartographier l’indice de qualité de l’habitat
• 1.2. Aménager des frayères
• 2. Acquérir des connaissances sur les causes de dégradation des écosystèmes aquatiques et riverains
• 2.1. Identifier, évaluer et cartographier les traverses de cours d’eau
• 2.2. Localiser les espèces exotiques envahissantes
• 2.3. Créer une base de données sur les espèces exotiques envahissantes, compatible à celles des ministères

• Problématique associée à la dynamique des cours d’eau, les inondations sont la troisième priorité des acteurs de l’eau du sous-secteur Sainte-Anne Sud.

• Des zones inondables ont été cartographiées dans les municipalités de Sainte-Anne-de-la-Pérade, de Saint-Thuribe et de Saint-Casimir. Seule la municipalité de Saint-Casimir présente une zone inondable en milieu urbain, à l’intérieur du périmètre d’urbanisation. 6 % du périmètre urbain de Saint-Casimir est cartographié comme zone inondable.

Sous-bassin versant de Niagarette et Sainte-Anne.

• 1. Acquérir et diffuser des connaissances sur les risques d’inondation
• 1.1. Acquérir les plans de gestion des eaux retenues des barrages.
• 1.2. Assurer le suivi de la cartographie de la zone inondable de Saint-Casimir
• 1.3. Créer un comité aviseur

Face à la destruction et à la dégradation des écosystèmes humides, les intervenants du sous-secteur souhaitent protéger et prévenir la perte de ces écosystèmes. Situé essentiellement dans les Basses-terres du Saint-Laurent, le sous-secteur présente relativement peu de milieux humides, dont un peu moins de la moitié, en termes de superficie, n’est pas classée. La plupart des milieux humides se retrouvent en terres privés, à l’exception du Parc naturel régional de Portneuf. Outre ce parc régional, peu de milieux humides du sous-secteur profitent d’un statut particulier assurant leur protection. Les acteurs de l’eau du secteur s’entendent pour améliorer la prise en compte des écosystèmes humides dans la planification territoriale et pour prévenir les travaux en milieu humide.

• 1. Améliorer la prise en compte des écosystèmes humides dans la planification territoriale
• 1.2. Élaborer un plan local de conservation des milieux humides
• 2. Prévenir les travaux en milieux humides
• 2.1. Réaliser une campagne de sensibilisation
• 2.2. Élaborer un plan de conservation volontaire des milieux humides
• 2.3. Créer une fiducie d’utilité sociale
• 2.4. Effectuer le suivi des ententes de conservation volontaires

• Selon les intervenants, l’approvisionnement insuffisant en eau potable est problématique dans le sous-secteur.
• Les municipalités de Saint-Prosper, de Saint-Casimir et de Saint-Alban ont effectivement des réseaux de distribution présentement sous avis d’ébullition. Près du dixième de la population estimée du secteur doit gérer ce risque puisqu’il s’approvisionne par ses propres moyens. En raison de concentrations trop élevées en nitrates, certains puits individuels localisés à Saint-Ubalde présentent également ce risque. En dépit de la production des données relatives à l’approvisionnement en eau potable, les intervenants du territoire ont l’impression que celles-ci ne leur sont pas suffisamment disponibles. Aussi, les acteurs sont fortement préoccupés par la gestion des risques de contamination des ouvrages de captage à la source.

• Dans le sous bassin versant de la Sainte-Anne Sud la population de plusieurs municipalités ne sont pas desservi par un réseau d'aqueduc. Ils sont responsable de leur approvisionnement en eau potable.

• St-casimir est à la recherche d'eau potable.

Les sous-bassins versant de Charest, Niagarette, Noire et Saint Anne.

• 1. Acquérir et diffuser aux intervenants les connaissances sur les eaux souterraines
• 1.1. Créer une base de données sur l’eau des puits municipaux
• 1.2. Répertorier les études hydrogéologiques des municipalités
• 2. Protéger les sources d’approvisionnement en eau potable
• 2.1. Réaliser un plan de conservation et de protection des sources d’approvisionnement en eau potable
• 2.2. Réaliser une campagne de sensibilisation des propriétaires de puits privés